The second rencontre...
Ma deuxième claque avec Sherlock, je l’ai prise en regardant l’épisode 1 de la saison 2. Et pour cette deuxième rencontre, il m’a encore fallu quatre-vingt-dix minutes pour m’adapter (pourtant j’avais eu le temps de m’habituer !)…
D’abord, quelle ne fut pas ma surprise en constatant la transformation physique de Sherlock. Ah ?? Oh !!! Heu…ben alors ?? On était donc passé le fil de fer immense, le Sherly androgyne anorexique plein de grâce et de féminité ? Ou était donc passé ce visage émacié avec ses joues creuses et ce regard mélancolique ?? J’avais sur mon écran un Sherlock plus viril, plus mûr, moins fragile, les traits plus lisses, moins anguleux, les joues presque rembourrées ! un Sherlock avec…quelques petits kilos de plus (mais très beau quand même je te rassure Béné), un léger embonpoint certes charmant mais très déroutant !! Oula ! Etait-ce là le résultat des petits plats mijotés de Madame Hudson ? Des fêtes de Noël en famille ? Ou tout simplement la vie de couple ?? Car, comme chacun sait, la vie de couple, ça fait grossir…
Pour retrouver mon Sherlock, j’ai donc eu besoin d’au moins une demi-heure d’adaptation.
Ensuite, la nouvelle ambiance au 221B m’enchanta. Et j'ai beaucoup beaucoup ri. Vraiment. L’humour fusait, les répliques cinglantes aussi, les situations rocambolesques s’enchaînaient (la tête de Watson quand il découvre Irène Adler nue auprès de Sherlock ; la tête de Sherlock ne se souvenant plus du prénom de la petit amie de Johnny ; la sonnerie " Stay in alive " du portable de Momo qui sonne pendant un instant dramatique ou bien, évidemment ! la scène du drap au palais de la Reine), les réparties fines et percutantes volaient (je ne peux pas m’empêcher de vous en citer quelques unes bien choisies – traduction française - : « Il survivrait à Dieu rien que pour avoir le dernier mot. » (dixit John en parlant de Sherlock) ; ou bien « Les sentiments sont une anomalie chimique que l’on trouve chez les perdants » (dixit Sherlock, bien sûr…^^) ou encore « Tu continues à me parler quand je suis absent ? » (J) « Je n'en sais rien. Tu t'absentes souvent ? " (S)
Une heure d’adaptation…
Enfin, il y eut évidemment l’évolution du caractère des personnages. A commencer par mon Bisounours préféré : Watson, mon adoré Watson ! n’hésitant plus à dire « chez nous » quand il parlait du 221B, n’ayant plus de vilains cauchemars, résigné face à l’attitude de son coloc et n’ayant plus peur de le vanner ou de le remettre à sa place, prenant ses marques dans l’appartement, ne subissant plus les délires de Sherly, s’affirmant fièrement et… se prenant de lamentables gamelles avec les filles.
Vingt minutes d’adaptation…
Quant à Sherly… Envolé le Sherlock malheureux, déprimé, triste, qui ne picorait même pas une miette de pain au restaurant. Le nouveau Sherlock à présent ne boudait plus, volait des gâteaux à la crème dans le frigo de Madame Hudson ou des cendriers chez la Queen, rigolait souvent ! jouait du violon le soir de Noël autour du repas festif avec ses amis, MANGEAIT ! renouait un peu les relations avec son frérot, laissait planer le doute sur sa sexualité et allait même, et oui !! plus ou moins être attiré par LA femme (Oups !). Le nouveau Sherlock avait aussi un comportement cent fois plus décalé que dans les épisodes précédents : il était encore plus goujat avec la petite Molly toujours aussi raide dingue de lui (la scène du cadeau j’ai vraiment eu mal pour elle ^^, je ferai un article spécialement là-dessus), il était encore plus insupportable avec son Johnny, mais tellement complice !, il était encore plus décalé, hystérique, déjanté, intelligent, délirant… il était plus humain, en quelque sorte… et c’était donc un pur régal…
Et quatre-vingt-dix minutes de bonheur…
En éteignant ma télé, ce soir là, j’étais surprise mais ravie… La saison 2 s’annonçait très prometteuse. Et je ne me doutais même pas à quel point…
Bref, vous l’aurez compris : ma deuxième rencontre avec Sherlock était, comment dire ? mille fois plus intense que la première. A l’image de cette nouvelle saison, quoi !!