Sherlock et LA femme...

Alors que nous étions tous et toutes persuadés que les femmes n’étaient pas la tasse de thé de Sherlock (dixit lui-même à John dans le premier épisode), nos convictions s’écroulent comme un château de cartes en regardant l’épisode 1 de la saison 2 où notre détective adoré rencontre Irène Adler…

 

La question suivante nous brûle alors obligatoirement les lèvres : est-ce que Sherlock tombe vraiment amoureux d’elle, et surtout, pourquoi d’elle ??

 

Mais d’abord (vous commencez à savoir comment je procède non ? Par étapes !) dressons le portrait de cette femme qu’est Irène Adler.

Irène Adler n’est pas n’importe quelle femme, ce n’est pas une femme « ordinaire », comme pourrait le dire Momo… c’est LA femme (et ce n’est pas un hasard si les réalisateurs lui ont donné ce pseudo). Elle est très belle, faut reconnaître ! elle est une dominatrice dans tous les sens du terme, elle est libre et indépendante, dégourdie, bref, elle ferait fantasmer la plupart des mâles de cette planète…  

  

 

Ensuite, intéressons-nous à cette troublante alchimie qu’est l’aaammmoourr…

En amour, et dans l’Autre, on recherche un être qui ressemble à ce que l’on pense être (si si).

Que représente alors LA femme pour Sherlock ? Est-elle le reflet de sa féminité refoulée, le miroir de son âme d’enfant, l’image d’une maman Holmes trop castratrice, une maman Holmes dans la toute puissance (Ô c’est profond ce que je viens d’écrire, houlala, sort de mon corps, docteur Freud !) ? En tout cas elle est intelligente (« l’intelligence est sexy » dit-elle), brillante, bref, elle est LA femme qui aurait pu le battre donc le dominer (sans jeu de mot aucun)… mais c’est aussi et surtout une technicienne du sexe, la parfaite opposition à un Sherlock prénommé « le puceau », un Sherlock un tantinet coincé de ce côté-là (ben c’est vrai quoi !)…

Au niveau de son attitude envers Sherlock, même si cette dernière dit à John qu’elle est lesbienne, (mais Irène Adler a une « pratique » hétérosexuelle pour son travail et connaît donc les hommes, leurs faiblesses et leur anatomie ^^) elle essaie de flirtouiller avec le beau détective. Elle passe son temps à lui envoyer des textos (57, en comptera John), à lui proposer de diner, à l’aguicher, à lui tripoter la main (bon une seule fois d’accord !), à essayer de l’embrasser…par tous les moyens (sous les yeux exorbités de Johnny Boy !)… et elle porte même son manteau !!! 

 

Alors ? Croque ou pas croque ? A-t-elle vraiment succombé au charme du splendide Béné (Ah désolée, oups ! Lapsus quand nous tiens ! Je voulais écrire « Sherlock » bien entendu !!!!!!), ou bien fait-elle son job de tous les jours ? Difficile de trancher sur ce coup là, même si elle « Sherlocked »… 

  

car nous ne pouvons omettre un détail capital, et de taille : elle besogne pour Momo… (Néanmoins, ce sera quand même à Sherlock qu’elle enverra son dernier message avant de mourir : « Adieu, monsieur Holmes. » et c’est bien lui qui la sauvera de l’enfer…)

 

Enfin, examinons à présent le comportement de Sherlock vis-à-vis d’elle.

Inutile de nier que notre Sherly il est tout chambardé et tout tourneboulé, il est confronté à un trouble qui le déstabilise, qu’il exècre, dont il a peur ! et qu’il a vite enfoui dans sa drôle de petite tête (dixit Madame Hudson). Et puis il n'a pas l'habitude qu'on le tripote comme ça !!

« L’amour » pour lui se confond là avec de la fascination (réciproque), Irène Adler l’hypnotise, l’ensorcèle, elle défie son égo surdimensionné, elle flatte son génie (au même titre que John, d’ailleurs), elle titille sa résistance, sa volonté, elle le nargue, elle joue et il adore jouer…

En revanche, les sentiments il n’en veut pas, il les considère comme un dangereux handicap pour ses sens, il refuse d’aimer …

 

Et pourquoi refuse-t-il d’aimer ? Pourquoi refuse-t-il d’avoir une relation amoureuse avec elle ?

Plusieurs hypothèses, bien sûr.


1. Sherlock est attiré par le psychisme d’Irène, son intelligence,  mais ne semble pas ressentir d’attirance physique, et bien qu’il est quand même à deux doigts de lui en rouler une, si j’ose cette expression très imagée (mais Irène l’envoûte, il est tout 

 chamboulé le pauvre), 

il ne dévoile aucune émotion lorsqu’elle se présente nue devant lui, mis à part une émotion intellectuelle (contrairement à John qui n’en perd pas une miette le petit coquin !) alors que cette dernière est dotée d’une plastique pourtant très avantageuse.  

Or l’amour n’est-il pas lié au désir ? A réfléchir…

 

2. Aimer, c’est s’ouvrir son âme à l’autre, c’est sortir de son cocon et renaître à deux. Extrêmement compliqué à gérer quand on est associable et avec des traits autistiques relativement bien prononcés… A prendre en compte…

 

3. Sherlock est vraiment homosexuel… (Me prononce pas même si j’ai ma petite idée là-dessus.) A envisager…

 

4. Sherlock est amoureux de John… (Idem, débrouillez-vous avec ça !!!) A enquêter…

 

5. Momo et Mycroft ont raison, Sherlock n’a jamais connu personne charnellement… et il est mort de trouille de ne pas assurer la première fois, et de se prendre un méga râteau de l'espace... A voir…

 

6. Sherlock n’est pas disponible, son cœur est déjà pris, il aime en secret une personne que nous ne connaissons pas, qui a été très importante dans sa vie et dont la rupture avec elle l’a totalement rendu insensible (ben oui on n’y a jamais pensé à cette éventualité là !!!)… A vérifier…

 

 

Et vous, vous en pensez quoi ?

 

En conclusion : ah lala c’est bien compliqué l’aammoour… Pffiouu... !!!!

 

Et vivement la saison 3 (moi je ne dis rien, hein !)… ^^




27/04/2012
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