"Don't be dead, just for me..."
Ah, la scène finale du dernier épisode de la saison 2 !!! Celle où Sherlock bascule dans le vide tel un ange vaincu par le terrible Momo !!! Qui ne se l’ait pas repassée en boucle sur sa télé, qui n’a pas senti monter en lui une vague d’émotions (Non non il ne va pas sauter !!!! Non non il ne va sauter c’est PAS POSSIBLE !), qui n’a pas eu envie d’éteindre son poste en comprenant que cette fois, c’est fichu, perdu, (Oh purée il l’a fait j’y crois ppaaassssss !!!!), qui n’a pas ravalé quelques larmichettes ???
Et bien pas moi car j’ai marché à fond…et j’ai ravalé mon premier « sniffffff pffff rrrôôô ouuuppss » et sorti mes mouchoirs bien avant le grand saut, en voyant le regard de mon adoré Johnny totalement désespéré en bas de l’immeuble, car j’ai vraiment trouvé cette scène bouleversante, émouvante, triste, si triste ! et épouvantable au niveau « humain ».
En effet, Sherlock non seulement demande à John d’assister sans tourner les yeux à son suicide (« Stay exactly were you are, don't moove... Keep yours eyes fixed on me... »)
mais en plus il ne lui balance pas que des gentillesses au téléphone (je sais je sais, c’est pour le protéger ! Il lui dit tout ça pour que John le haïsse et ne le regrette pas…et puis il se tue pour lui sauver la vie, mais bon, quand même !! Pôvre doudou !!)…
A mon sens, Sherlock à cet instant là est vraiment atroce avec lui, voire cruel (J’écrirai le même article de son point de vue à lui, sur sa souffrance et sur ce qu’il ressent à cet instant tragique) ! Vous vous imaginez, vous, assister en direct, sans pouvoir bouger ! au suicide de votre meilleur ami ??? Comment réagir, surtout quand l’autre vous tend la main mais que vous ne pouvez pas la lui prendre ?
Et que peut-on dire alors ? Que peut-on faire, mis à part lui donner un dernier regard rempli de détresse et d’amour lorsque celui-ci vous dit au revoir ("Goodby John")… éteint son portable…et saute dans le vide ?????
(A ce stade là moi je sanglotais déjà comme une madeleine, que voulez-vous…j’en avais la chair de poule… Mon cerveau refusait catégoriquement d’admettre la réalité, trop violente ^^…)
Que peut-on faire, Hein ? Je vous le demande ? Et bien on ne fait rien, on ne dit rien, on subit la douleur, le chagrin, on est terriblement en colère… on demande à l’autre de revenir… « Don’t be dead just for me… "
on lui demande d’être là, pour ne plus pleurer, pour ne plus être seul, comme avant : « I was so alone and I owe so much » et on n’oublie pas… Jamais.
Pffiouuu… Sur ce, vais me regarder un De Funès maintenant… ^^
Note : j’ai tenu dans cet article, pour une fois, à conserver les citations en anglais pour en apprécier toute la pudeur et la beauté, car j’ai pensé que les mots devaient être fidèles à la peine ressentie…