Tristesse...

L’une de mes scènes préférée dans le dernier épisode de la saison 2 est celle où Molly, dans le   laboratoire, dit à Sherlock ce qu’elle ressent en le regardant.

 

Bien sûr, on s’était tous acclimatés (avec délectation !) aux sarcasmes de Sherlock envers elle et aux bredouillements de Molly dès qu’elle était en présence de lui, mais cette fois on assiste à un tout autre échange entre eux.

En effet, il y a dans ce moment intime (unique !) beaucoup d’affection cachée dans les mots de la jeune femme, de trouble dans ses yeux aussi, (mais il s’agit là d'un trouble d’une nature très différente de celui plus amoureux qu’elle ressentait auparavant) et la compassion, annihilant vite l’humour des premières répliques, nous fait basculer rapidement dans un registre plus « dramatique », plus touchant, plus émouvant…

Dans ce discours sincère issu du coeur, Molly nous montre, à Sherlock et à nous, qu’elle a su percer sa carapace et qu’elle le connaît bien davantage qu’il ne le croît. Apparaît alors une Molly différente… très lucide, pleine de finesse et d’empathie pour la souffrance des autres (souffrance qu’elle partage elle-même d’ailleurs)…Et c’est une des rares fois (voire la seule ?) où elle n’apparaît pas comme la balourde et l’idiotasse du coin…

 

Un très bel instant à partager…

 

Molly : « Vous êtes un peu comme mon père, il est décédé…

Sherlock : - Molly ne vous sentez pas obligée de me faire la conversation, cela ne vous va pas du tout…

Molly : - Quand il était mourant il était adorable… Toujours de bonne humeur… sauf quand il se croyait seul… Une fois je l’ai regardé, il avait l’air triste…

Vous avez l’air triste aussi lorsque vous vous croyez loin de son regard ...

Et ne me dites pas que vous allez bien… Parce que je sais ce que c’est d’avoir l’air triste lorsqu’on croit que personne ne vous regarde...

Sherlock : - Vous, vous me regardez…

Molly : - Moi je compte pour rien… Ce que je veux dire, c’est que s’il y a quoi que ce soit que je peux faire, quoi que ce soit que vous voulez de moi ! je suis là pour ça…Enfin disons que je peux sûrement… Si vous avez besoin comptez sur moi…

Sherlock : - Oui… mais…venant de vous, de quoi pourrais-je avoir besoin ?

Molly : - De rien. Je ne sais pas. Mais je ne vois pas ce qui vous empêche de dire merci…

Sherlock : - …Merci. »

 

 

Et c'est bien vrai qu'il a l'air triste, notre Sherlock... non ?



03/05/2012
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